je t'échange une vieille aigrie, tu proposes quoi? (ft. maverick)

je t'échange une vieille aigrie, tu proposes quoi?
@Maverick Wilson & @Iris Davis

Une tasse de café après l’autre, tout comme les patients : véritable dicton de tout médecin de l’hôpital. Iris n’y manquait pas, alors qu’elle finissait sa visite de Mme Sullivan, qui n’arrêtait pas de réclamer un vrai médecin, pas une infirmière aussi aimable qu’elle soit. Non sans grincer des dents, elle était sortie de la chambre afin de souffler et de trouver un vrai médecin à guérir le souffle au cœur de Mme Sullivan. Accoudée au bureau des infirmières, Iris remplissait un dossier, essayer de se faire au planning d’opération du reste de la journée, opération dont elle ne verrait pas la couleur, si les patients étaient décidés à ne pas la prendre pour un vrai médecin. Comme une sensation, ou un sixième sens, elle releva les yeux de la paperasserie pile au moment où son mentor passa les portes. « Un vrai médecin enfin ! Ô docteur Wilson venait à notre secours. » Il ne manquait plus qu’elle se mette à genoux pour compléter le mélodrame qui aurait pu se jouer au Chicago Med comme dans une série. Elle retient un rire, qui aurait pu être perçu par des oreilles susceptible. Elle fait glisser le dossier non sans sourire, alors que son mentor approchait. « Mme Sullivan, 86 ans, elle est à son troisième infarctus du myocarde. Selon son échodoppler cardiaque, elle aurait bien besoin d’un pontage, mais je n’ai pas pu placé un seul mot. Elle veut s’adresser à un vrai médecin. Selon elle, je suis, je cite « bien trop jolie pour être médecin ». J’ai essayé de la raisonner, mais je n’ai fait que me faire réprimander, de manière trop polie. » Iris ne sait retenir une grimace. S’il y avait bien un genre de patient qu’Iris ne savait pas gérer, c’était bien les seniors vivants encore au siècle dernier qui ne voyaient pas en elle, le médecin qu’elle s’efforçait à être. Pourtant, elle était connue pour être une véritable magicienne, même avec les enfants. « Aide moi, s’il te plaît. Je suis prête à prendre tes gardes aux urgences pour les prochains moi, s’il le faut. Pitié ? » Non, Iris n’était pas d’humeur, et n’avait ni la force, de se battre verbalement avec une vieille dame bornée. Cependant, la belle brune sentait que les négociations avec son mentor n’allait pas prendre en compte que le boulot. Dans le regard de son ainé, Iris pouvait percevoir quelque chose de plus que malicieux.

Inscrit le : 30/06/2024

je t'échange une vieille aigrie,
tu proposes quoi?
(18/07/2024)

( musique rp )

@MAVERICK WILSON && @IRIS DAVIS

Les tournées du matin, les rendez-vous post-opératoires, les objectifs à atteindre, la paperasse à remplir. Autant de choses qu’il n’apprécie pas tant que cela, lui, ce qu’il aime, c’est l’extase d’avoir un scalpel entre les mains, de voir un cœur battre après un pontage, ou parce qu’il a été obligé de poser un stent. Il donnerait tout pour voir un gros cas arriver aux urgences, tout pour ne plus être obligé de tourner dans les couloirs de l’hôpital, des résidents et des internes collés à ses baskets. Il finit par déléguer, donne des consignes à certains, d’aller aider les infirmières ou encore d’aller voir si l’on a besoin d’eux aux urgences. Là, tout de suite, ce dont il a envie, c’est d’aller dans l’aile de la pédiatrie pour aller rejoindre Matthew, pour l’éteindre dans son bureau, de l’embrasser et de passer du temps avec l’homme qu’il aime.

Mais alors qu’il passe proche du bureau des infirmières en cardiologie, il remarque un visage aux cheveux bruns, et un air contrarié au visage.

— Un vrai médecin enfin ! Ô docteur Wilson venez à notre secours.

Il hausse un sourcil en l’entendant dire ça. Bien sûr qu’elle aussi est un vrai médecin. Et il comprend très rapidement ce qui se passe. Non mais quelle garce cette vieille. D’ordinaire il est gentil avec tout le monde, il essaie d’être le médecin compréhensible et attentionné, mais cette femme… il a du mal à se retenir.

— Mme Sullivan, 86 ans, elle est à son troisième infarctus du myocarde. Selon son échodoppler cardiaque, elle aurait bien besoin d’un pontage, mais je n’ai pas pu placé un seul mot. Elle veut s’adresser à un vrai médecin. Selon elle, je suis, je cite « bien trop jolie pour être médecin ». J’ai essayé de la raisonner, mais je n’ai fait que me faire réprimander, de manière trop polie.

C’est vrai qu’elle doit se faire opérer elle. Une idée se met en place, et un immense sourire vient se loger sur son visage.

— Je…

Elle ne lui laisse alors par le temps de parler.

— Aide moi, s’il te plaît. Je suis prête à prendre tes gardes aux urgences pour les prochains moi, s’il le faut. Pitié ?

— Fallait pas me dire ça, c’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, qu’il plaisante dans un petit rire. Mais suis-moi, j’ai une idée qui va lui clouer le bec.

C’est méchant, c’est puéril, mais ça va lui apprendre à cette vieillarde. Maverick va aller lui aggraver ses problèmes cardiaques, il le sait, mais au moins il va se marrer. C’est mal, il en a conscience, mais peu lui importe.

Il pousse la porte de la chambre de Mme Sullivan et avec un immense sourire, il laisse Iris entrer à son tour. Elle est douée la résidente, probablement l’une des meilleures de sa promotion, peut-être même plus que son jumeau, mais ça, il n’osera pas le dire, ni à l’un, ni à l’autre.

— Bonjour Madame Sullivan, l’infirmière Davis, comme vous lui avait dit, me dit que vous ne voulez pas d’elle pour vous exposer les choses ? Madame Sullivan. Je vous informe que mon élève, Iris Davis, ici présente, est une des meilleures résidentes en chirurgie cardiaque, peut-être même meilleure que moi d’ici quelques années. Et c’est elle qui devra vous opérer pour votre infarctus madame, je ne serai là qu’en observation.

Quand il voit qu’elle ouvre la bouche, qu’elle la referme, prête à dire des mots qui ne viendront pas parce qu’elle n’a rien à redire, il se met à sourire, ravi de son effet. De toute manière, elle n’a rien à dire, le médecin officiel qu’elle a c’est Iris. Donc, pas le choix, ce sera elle qui devra gérer son dossier médical. Et de toute manière, elle est capable de tout faire du début à la fin, et elle s’en sortira avec merveille.

— Je vois que vous êtes allergiques aux arachides et au soja. Iris, tu diras à l’anesthésiste qu’on ne peut pas utiliser de Propofol pour l’anesthésie générale, il faudra un autre produit. Bien, maintenant que l’on a terminé, je vais laisser le docteur Davis répondre à vos questions.

Il se positionne alors en spectateur tout en tendant la tablette à son amie et élève, tablette sur laquelle il y a tous les éléments du dossier de la patiente. Il reste, au cas où, mais il sait qu’elle s’en sortira très bien désormais.

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just broken
“i can't find my way back home since i fell down this rabbit hole.”