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what about now ? (octavia)
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Octavia Scott
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(( what about now ? ))
w/ ›› @Frey Montgomery
A nos débuts, Frey et moi avions entretenu une relation à distance. Lui à Harvard et moi ici, à Chicago. Ce n'était pas tous les jours faciles mais je n'avais jamais douté de la solidité de notre histoire. Certaines de mes copines avaient tenté d'insinuer qu'il devait avoir une autre petite amie à Harvard et qu'il était impossible qu'il soit fidèle. Je n'avais pourtant jamais douté de lui, j'avais refusé de tomber dans la parano et dans l'excès de sms pour savoir ce qu'il faisait H24. Peut-être que cette confiance aveugle nous avait permis de construire une histoire d'amour solide dans le temps. Tout du moins, jusqu'à ce que j'envoie tout valser. Frey devait m'en vouloir mais il ne le démontrait pas tellement et au fond, j'appréciais qu'il n'ajoute pas de la peine sur celle que je ressentais déjà. Je n'étais pas certaine d'avoir fait ce qu'il fallait en le quittant et chaque seconde à ses côtés ne faisait que me faire douter davantage. Même pas, ils n'avaient pas grand chose pour eux, enfin... Ce n'est pas très sympa de dire ça mais, ils n'avaient rien que j'appréciais, rien comme toi, dis je en haussant les épaules ne sachant pas si je devais m'ouvrir plus ou m'arrêter là. Je n'avais jamais été avare de compliments mais les choses entre nous étaient différentes désormais. Malgré ça, il avait capturé mon cœur et il ne l'avait jamais relâché depuis pas même quand il était reparti pour un semestre entier à des centaines de kilomètres de moi. Je soupirais à cette situation digne d'une série Netflix. Je détestais être au coeur de cette affaire et de ce que Frey me disait, personne ne le vivait bien. J'imaginais mal son père mal dormir la nuit en pensant à mes parents ou même à moi mais je n'en disais rien, remuer le couteau dans la plaie ne servait à rien. Il me proposait de revenir le weekend à la maison et je mordais l'intérieur de ma joue ; Liam serait probablement le plus heureux qu'on y retourne, qu'on s'y retrouve. Éventuellement oui, Je n'arrivais pas à lui dire non même si je ne savais pas si c'était la chose à faire. J'avais peur d'être manipulée mais en même temps, il me manquait bien trop. C'était une lutte interne et je ne savais pas qui allait gagner entre mon cœur et ma tête. On y est tous mêlés sans rien avoir demandé, c'est injuste, Les actes de nos parents avaient une incidence directe sur nos vies et je ne trouvais pas ça normal. Nous n'étions pas comme eux, j'avais beau aimer les miens, j'avais très peu de souvenirs et aucune idée de si leurs valeurs seraient les miennes aujourd'hui. Je le regardais alors que j'avais de plus en plus de mal à lutter. Il devait le voir, le sentir, il me connaissait trop pour ne pas le voir. Je le sais, Il n'avait fait que me rendre heureuse même si il avait caché certaines choses importantes. C'était une façon de me protéger même si je ne l'avais pas vu comme ça. Je remettais un peu les choses en perspectives mais c'était simplement parce que mes sentiments pour lui ressurgissait violemment bousculant toutes mes certitudes. Il saisissait ma main et je sentais des frissons me parcourir. D'accord, je viendrai, Mon esprit partait loin en nous imaginant le soir même et je devais me reprendre rapidement. C'était plus facile à dire qu'à faire parce que ce contact physique plus le fait qu'il s'approche de moi, je perdais pied. J'approuvais de la tête tentant de respirer à nouveau et je le voyais revenir, effleurer mes lèvres pour y déposer un baiser à la commissure de celles ci. Bordel. Oh Frey. Je plongeais mes yeux dans les siens et je faisais un pas vers lui attrapant ses lèvres pour un baiser fiévreux. Ce que je l'avais désiré et ce depuis des semaines. Je ne pensais plus aux patients ni à mes collègues, je ne pensais plus à rien en fait. Pardon je... Hum... Je ne l'oublierai pas, balbutiais je en me reculant légèrement passant une main dans mes cheveux.
Frey Montgomery
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w/ ›› @Octavia Scott
Je me sens moins désespéré de discuter avec elle et de nous replonger dans nos souvenirs. Ca me fait du bien et je pense que ça lui permet aussi de réaliser que je n’ai pas pu tout calculer nous concernant. J’étais honnête quand je lui disais que seule la rencontre avait été planifiée. Le reste avait été l’affaire de nos sentiments. Pourtant ça avait été loin d’être simple. Le fait que j’étudie à des milliers de kilomètres avait testé la confiance que nous avions l’un en l’autre, et pourtant, elle ne l’avait jamais remise en question. Quelque part ça prouvait qu’encore aujourd’hui, nous pouvions nous remettre de l’épreuve qui nous avait déchiré, même si elle était davantage insurmontable. Notre fils était le lien qui me permettait d’y croire. Liam avait besoin d’équilibre, pas de ressentiment. En ce qui concernait mon passé, je n’avais jamais douté un seul instant qu’elle pouvait chercher à me nuire. Les choses étaient tellement simples à chacun de mes retours. C’était comme si on craignait de perdre la moindre minute. On multipliait les activités, je voyais peu ma famille. Je souriais encore à me remettre en mémoire ces moments précieux, qui aujourd’hui me manquaient. « J’étais si exceptionnel que ça ? » Plaisantais-je. Je n’étais pas le sportif populaire. Je préférais qu’on m’associe aux sciences plutôt qu’à mes réussites sportives. Le pouvoir de ma famille n’était pas né de nulle part. On était fier de dire qu’on réussissait par esprit. Mais pouvais-je encore l’affirmer aujourd’hui, alors que mon père était capable de faire taire les nuisances ? Je préférais ne pas y penser. « C’est le côté étudiant à Harvard ça, ça en jette ! » M’amusais-je en jouant les prétentieux. Dans la tête des gens, Harvard était synonyme d’élite. C’était le cas, mais il n’était pas nécessaire d’être diplômé de cette université pour réussir sa vie. La preuve, Octavia était brillante et n’avait pas rejoint une université de la Ivy League. Quoi que je fasse, je pensais à elle. Et même lors de notre discussion un peu houleuse, j’espérais trouver une solution pour la ramener à moi. Lui proposer de but en blanc de revenir à la maison me semblait peut-être la chose la plus sincère à faire. « Ca me ferait vraiment du bien de t’avoir à la maison. Ca fait vide sans toi. » Depuis son départ, la maison faisait écho à ma propre sensation. Elle paraissait dénuée d’intérêt, et pourtant notre maison avait toujours été à notre gout. Mais elle n’avait pas la même saveur depuis. J’étais presque trop heureux de la voir ne pas s’opposer à cette proposition. J’espérais en plus qu’elle soit également plus enjouée que ce qu’elle laissait entrevoir, même si je ne savais pas vraiment comment les choses allaient se dérouler entre nous. Je hochais la tête à ses dires. Elle avait raison. Chacun payait les conséquences d’actes irréfléchis. Cependant, on pouvait aussi choisir de se battre et d’avancer sans les laisser détruire tout ce qui avait été construit. « Oui mais on peut surmonter tout ça. » Dis-je plutôt sûr de moi, cherchant à lui faire entendre qu’on se relèverait de toute cette histoire. J’avais quitté mon poste dans l’entreprise familiale pour ce faire. Je voulais lui montrer que si j’avais à choisir, c’était elle qui l’emporterait, non sans me sacrifier pour ma famille. En définitive je voulais être tenu pour responsable en partie pour permettre à ma famille de s’en sortir mais également pour sauver mon couple. Je ne savais pas si j’aurais gain de cause, mais je voulais y croire. Me perdre dans ses yeux était si facile et emplissait mon cœur d’une joie sans égale. Et je voyais bien que je ne la laissais pas indifférente, ce qui me poussait à tenter davantage, sans pour autant violer la barrière de la séparation qu’elle nous avait infligée. En tout cas, je me réjouissais de la voir ce soir. Mon esprit divaguait à uniquement du positif. C’était le moment de renouer, je devais sortir le grand jeu. Heureusement pour moi, je pouvais finir tôt, au contraire de quand je travaillais pour ma famille, enfermé dans mon labo sans voir la lumière du jour parfois toute une journée. Je n’y tenais plus. Être distant avec elle n’était pas enregistré dans mon système. Je voulais rester courtois, ne pas la brusquer, mais ce baiser si proche de ces lèvres que j’avais tant cajolées, c’était une incitation à nous rapprocher. Son regard changeait. Elle ne m’en voulait plus, et je ne pouvais être davantage satisfait alors qu’elle finissait par m’embrasser comme au bon vieux temps, provoquant en moi une décharge électrique de bien-être, une surprise qui ne dura pas tant je m’accrochais à cette démonstration lui rendant son baiser de façon langoureuse. Et puis elle s’écarta, confuse, s’excusant, et ça la rendait si attendrissante que j’en souriais, conquis. « Tu finis à quelle heure ? » Soufflais-je d’un air presque absent, resongeant à ce baiser qui ne faisait que me donner confiance en notre renouveau. « Tu n’as pas à t’excuser, j’en avais terriblement envie aussi. » J’essayais de rester professionnel, à m’écarter d’elle légèrement puisqu’on restait quand même devant le laboratoire dont tous les employés avaient dû être témoins de notre scène. Me raclant la gorge, je lui répétais : « Je t’attendrai à la maison. » Je n’avais pas envie de la quitter, mais elle avait sûrement des patients qui s’impatientaient.
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